Aujourd’hui vous saurez tout sur les ljads, ces extra-terrestres qui constituent une des factions clefs du jeu, et qui offrent l’opportunité de réaliser des frames non humanoides, dont le plus connu est le « Scrambler »
Autour de la naine brune Ahu (littéralement, « lieu étrange ») orbite le monde de Shebehu ( » pays des marécages », décrivant les zones les mieux adaptées au mode de vie des Ljads) appelé Celiel par l’Union solaire. C’est le monde natal des Ijads.
Les Ijads ont des corps invertébrés de 10 cm de long, très différenciés, et qui varient grandement d’un individu à l’autre. Ils n’ont pas de genre sexuel, mais se reproduisent sexuellement, portant individuellement ou ensemble les œufs de la prochaine génération. Deux longues antennes s’étendent le long de leur dos, dont les extrémités portent les organes leur permettant de manger, de communiquer et de percevoir leur environnement.
Mythologie
Note : tiré de la première traduction de la Chember Wast ca. SC 0238. Notez que Wast a choisi le pronom «il» suivant en cela l’archaïque tradition humaine
Une fois qu’Ahu (« bon-endroit », étymologiquement « Souffle/mot endroit » -. Notez l’utilisation de « Ahih », indiquant que Ahu est une personne quand il est un actant ) eut modelé le monde à partir d’une boule d’argile, il s’inquiéta devant sa laideur. Ahih descendit du ciel et peupla ses marais avec de belles créatures. Il peint le ciel avec des animaux volants et d’autres qui nageaient dans ses lacs. Il a sema des animaux dans le plus grand des enchevêtrements et jusque sur les collines où l’air est le plus froid.
Ils étaient beaux, mais Ahih était toujours seul. Il aurait voulu jouer avec eux, leur faire faire ce qu’il voulait, mais Ahu était si sage qu’il aurait su exactement ce qu’ils allaient faire ou dire. Ils n’avaient pas de volonté et ne présentaient pas de surprises pouvant l’émerveiller.
Ahih plaça donc le peuple Ljad dans les marécages afin d’apporter la clairvoyance et l’intelligence au monde. Lorsque vous, ljadih, montez un animal, vous le faites pour ajouter de la beauté au monde. Vous ne maltraitez pas un animal ni ne faites qu’il se blesse. Vous apportez à sa personne la clairvoyance et la parole et il s’agit alors d’une personne-animal.
Les nombreuses tribus de Shebehu étaient satisfaites.
Dans les marécages verts, beaucoup d’amtuhehteh allaient dans les lacs et beaucoup de hueteh et de mehshteh volaient eux dans les airs. Comme beaucoup de huetih et beaucoup de mehshih; beaucoup d’apahteh bondissaient à travers la terre comme beaucoup d’apatehih.
Etehuthi accoupla les ghanateh jusqu’à ce qu’ils donnèrent naissance au ghanateh parfait. Il était grand, mais rapide, gras, mais élégant, calme, mais fort. Il chevaucha comme le ghanatih haut dans les collines, plus loin même que les quatre rangers mehshih. L’air était sec, mais la graisse du ghanateh lui apportait l’eau dont il avait besoin. Et la coquille du gahanateh les protégeait du vent. La fourrure du gahnateh les protégeait du froid. Quand Eluthil descendit des collines, il arriva dans de nouvelles terres. Les tribus qui y vivaient craignirent son apparence et le poursuivirent. Il les conduisit au-delà des collines, où ils ne pouvaient pas suivre, et le ghanatih mangea les petits animaux qui vivaient là jusqu’à ce qu’il devint a nouveau gras.
Quand il revint, la tribu le chassa a nouveau et il combattit. Il abattait leurs animaux, mais laissait vivre les ljads. Il les ramena au village et il y resta, croisant son ghanat avec le ghanateh sauvage pour enseigner son art au village.
Avec leurs nombreux Ghanateh qui naquirent, ils se rendirent sur les marécages depuis les hautes collines. Ils frappèrent ville après ville, prenant ce qui y était bon et élevant beaucoup de Ghanat lorsque la bataille se termina. Depuis les marais du nord, Etehuthi marcha au sud comme ses nombreux-ghanatih. Tous les troupeaux répondirent à sa demande par plusieurs messagers mehshtih et toutes les richesses lui furent apportées par beaucoup d’apaetehih.
Ahu regarda ce progrès et vit que c’était laid; prévoyance et communication pourrissaient le monde. Dans son sommeil, sans personne pour le voir, Ahih frappa Etehuthi de maladie et il mourut sur le dos du ghanateh.
Pour dissuader tous ceux qui viendraient après lui, Ahu changea Etehuthi en Etehutu, son cadavre devenant un rappel dans le ciel pour toutes les générations qui défieraient les règles de celui qui vient de loin. Jusqu’à ce jour, vous pouvez le voir étendu sur toute sa surface, vous avertissant de ne jamais recevoir de ceux que vous ne pouvez pas toucher et de ne jamais toucher ceux que vous ne connaissez pas.
Histoire archéologique et biologique des Ijads
Ce qui suit est une paraphrase des textes scientifiques ljads, publiés sur plusieurs siècles. Aucune expédition archéologique terrienne n’a jamais fait une étude significative de Celiel.
Les ancêtres animaux proches des Ijads (« Ijadteh ») existent depuis plus de dix millions d’années. Ils parasitèrent de nombreuses espèces complexes de la planète, contrôlant hormonalement le comportement des animaux à leur profit. Lorsque ces hôtes étaient abondants, ils les utilisaient en se déplaçant de l’un à l’autre; quand ils étaient rares, ils resteraient avec le même pendant des mois ou des années, prenant soin de maintenir le métabolisme de l’hôte. Toutefois, au fur et à mesure qu’ils évoluèrent, une seule espèce développait l’unique intelligence notable de la planète, les premiers ljadihs . Dans leur forme symbiotique, ils représentaient un grand avantage pour de nombreuses espèces,dont le système nerveux évoluait de façon à être plus accueillant pour leurs parasites Ijads. Les Ijads fournissaient à ces espèces les avantages de l’intelligence, de la communication, et de l’utilisation d’outils tandis que les espèces apportaient aux ljads la puissance de leur vitesse, de leur force, leur endurance, et d’autres avantages naturels dont elles étaient pourvues.
Tandis que les cultures Ijads se développaient au cours des dernières centaines de milliers d’années, leurs technologies en faisaient autant. Bien que leur forme éclatée de société les encourageait à développer des systèmes de communication robustes, leur compréhension intime de la physiologie de leurs hôtes leur donna la possibilité de domestiquer et d’élever des animaux. Cette capacité les conduisit à la création d’énormes cités fermes. Virent ensuite les prouesses de leurs ingénieurs, qui conduisirent à un processus scientifique de compréhension de l’univers.
La capacité à monter animaux volants donna aux Ljadihs la capacité de se propager rapidement sur une grande partie de la zone tempérée, dans les marécages accueillants de leur planète. Il a fallu aux Ljads moins de mille ans depuis la fondation de la première ville-ferme pour répandre totalement la culture Ijad à travers les zones humides situées sur l’équateur de la planète.
Limitées comme elles l’étaient par les zones plus sèches ou plus froides de la planète, la famine et la guerre firent leur apparition dans les villes-fermes, de la même manière que ce qui se passe chez les humains. Les alliances se faisaient et se défaisaient, mais un Ljadih, mythologiquement connu comme Etehutih (probablement apocryphe- de nombreuses régions prétendent être le lieu de naissance de Etehutih) utilisa sa compréhension de l’élevage des ghanatehs – un animal grand et adaptable de la steppe septentrionale pour bâtir le premier l’empire de leur civilisation. L’empire s’écroula avec sa mort, les généraux et leurs enfants se disputant les débris pendant des générations.
L’ère du règne de Etehutih fut courte, mais de grand impact. Sa conquête par la force des villes-fermes fit d’innombrables morts, brisant des familles et mettant toute l’agriculture, l’exploitation minière et l’artisanat au service du plus grand empire à la gloire d’Etehuthih. Quand il fut frappé, non pas par un puissant ennemi, mais par une maladie commune à laquelle les Ljads locaux étaient immunisés, beaucoup prirent cela comme un signe. Au fur et à mesure que ses anciens vassaux se disputaient les débris de son ancien empire, ils se divisèrent et se subdivisèrent en royaumes, puis en ville-fermes, pour terminer par revenir aux villages une fois de plus.
Villages et Ville-fermes
Aujourd’hui, peu de Cités-fermes existent, bien que celles-ci – surtout Bunesshu et Amhuetu entre autres- sont des centres culturels en plein essor , divisées en quartiers sous-culturels distincts. Chaque quartier est une structure de familles, des partenaires d’affaires, de coopératives d’agriculteurs et d’artisans. Les quartiers ont chacun leurs « amis »- les membres d’autres quartiers – avec lesquels ils cultivent des relations étroites afin de développer et de propager les décisions à travers la ville-ferme. C’est ce modèle que les ljads utilisent dans leurs portails de transit, les différentes spécialités formant les quartiers de la station.
Toutefois, la plupart des ljads, vivent encore dans des villages ne dépassant pas quelques centaines d’individus, tous reliés par des liens familiaux ou un quelconque autre intérêt immédiat.
Assimilation des technologies humaines
Avec une telle forme de prise de décision distribuée, les Ijads ont eu peu d’occasions de s’unir pour faire les grands sauts coopératifs qui ont poussé l’humanité vers les étoiles. Jusqu’à l’arrivée de l’Union solaire, l’espace n’était visible qu’à l’aide de télescopes ljads et d’instruments radio. Mais avec l’arrivée des vaisseaux de l’Union solaire ils ont commencé à assimiler rapidement des technologies humaines, depuis celle des vaisseaux spatiaux et de portails de transit jusqu’aux frames de travail mobiles, répandent ces connaissances latéralement à travers leur société.
La première de ces technologies à être adaptée fut celle des frames de travail. Les tout premiers étaient de simples copies (ou le plus souvent, des spécimens réels) de frames humanoïdes, ajustés pour équiper un couple humain-ljad dans la défense du portail de transit de la station Celiel occupée par les ljads contre le corps expéditionnaire des Marines terriens.
Les Ijads peuvent toutefois monter de nombreux animaux différents, et les modèles les plus récents sont conçus par les ingénieurs Ijads pour s’adapter aux différentes formes de leur bétail, depuis les utechteh migrateurs jusqu’aux puketeh, de petits prédateurs agressifs. Avec l’avènement de technologie antigravité au cours des dernières années, les ingénieurs Ijads ont même expérimenté des frames mobiles à partir d’animaux volants.
Cependant, les modèles les plus typiques de combat comme le Ghanat (connu sous le nom de « Scrambler »), sont basés sur la forme du Ghanateh: quadrupède, tout terrain et râblé permettant de transporter l’équipement la ou un Ijad peut se reposer. Ces herbivores à l’agressif sens territorial ont été les montures de guerre traditionnelles de tous les Ijads depuis l’époque de Etehutih.
Une introduction à la Langue Ijad
Toutes les transcriptions présentées sont basées sur les sons qu’un humain produit lors de l’apprentissage avec un symbiote Ijad. Lorsqu’ils parlent à travers une espèce différente (ou avec leur propre appareil vocal limité), ils utilisent les sons que leurs montures sont capables de produire.
Parce qu’elle est fondée sur un système numérique de base de quatre, la langue ljad à quatre déclinaisons numériques: double, triple, quadruple, et multiple. Ils sont utilisés devant un nom pour montrer leur nombre.
1 (non décliné)
2 (he)
3 (bhu)
4 (ge)
Beaucoup (au)
La Langue Ijad a quatre genres: personne, lieu, animal, et chose. Ils sont utilisés après un nom pour montrer son type.
Personne ih
Lieu u
Animal teh
Chose (non décliné )
Par conséquent, une escouade de trois mobiles frames de type Scramber piloté est « Bhu-Ghanatih ». Une compagnie de cinq frames ou plus inoccupées est « Au-Ghanat »
La Possession ou autre préposition est affichée avec le suffixe « é », donc « le Scrambler de Behsshu » est « Ghanat Behsshuhihé »
Au-Ah Ijadihé
Les noms Ijads ont des significations assez lointaines dont seuls les linguistes se souviennent. Beaucoup sont tirés de la mythologie locale et de l’histoire d’un village et dénotent les particularités d’un dialecte local. Ils sont ici répertoriés ici sans le suffixe « ih » pour les locuteurs de langues humaines qui le trouveraient redondant. Nous nous excusons pour toute altération involontaire.
Adaj Abemet Amut Anehm
Behsshu Besh Bhau Bhadal
Dhiu Doaj Dheche Durhach
Ehent Esh Ekauech Etu
Ghal Gehmet Goa Ganmu
Hassh Hemet Heth Harenih
Idar Imadeh Ibanet Ilamen
Jehte Jomun Judheh Joam
Lodej Ladhal Lujman Lom
Mehdel Mohiam Mojal Mehesh
Pehudj Puleh Pauam Pehma
Shadhi Shejal Shemet Shesshe
Tumeh Tanrehtu Tahrib Tuej
Ubeh Ujedeh Usul Utheb
Image de une: Mech de Titollan sur Flickr.